Histoire

Le nom de Saint Ignat vient d’Ignatus, évêque d’Antioche, martyr au IIe siècle.

Petit fief dans lequel quelques maisons de serfs se blotissaient contre le château à l’époque féodale, Saint Ignat a été construit en étoile. Etoile à sept branches partant du centre et se dirigeant vers chacun des hameaux voisins : Surat, Les Martres-sur-Morge, Champeyroux, Villeneuve l’Abbé, Buxerolles, Maringues et Tyrande. Certains de ces chemins sont devenus des routes départementales, d’autres ont été supprimés par les remembrements. Il y a deux siècles, Saint Ignat devient chef-lieu de la commune, étant le village le plus central du territoire formé par Surat, Champeyroux, Villeneuve l’Abbé, Buxerolles, la Côte rouge et Tirande. La seigneurie de Saint Ignat resta dans la famille Vernet jusqu’en 1445, date du mariage de son héritière avec Léonnet de Vassel. Puis, elle connut plusieurs changements de propriétaires. En 1530, elle passa entre les mains d’Amable de Cériers, bourgeois de Riom et seigneur de Palerme et suivit jusqu’en 1789 le sort de cette dernière seigneurie. Il exista un château à Saint Ignat, mais il n’en subsiste rien. Au Sud du village, sur la Morge, il y avait une autre seigneurie, celle de Buxerolles. C’est une possession des Montgâcon, jusqu’au mariage de l’héritière en 1279 avec Robert VI d’Auvergne. En 1389, Marie d’Auvergne épousa Bertrand VI de la Tour d’Auvergne ; ses descendants conserveront Buxerolles jusqu’en 1789.